La page Cyanobactéries Alerte à publié sa première alerte de la saison en juin et a rencontré une large adhésion fin juillet, passant de 1000 abonnées à plus de 9 000 en quelques jours.
Sur la période de juillet 90% des alertes représentaient les signalements et fermetures des plans d’eau par les ARS ou gestionnaires officielles (préfets, maires,…).
Les alertes citoyennes ne représentaient que 10% en juillet pour 38% en Aout et 57% en septembre.
La forte progression des alertes citoyennes en 2020 s’explique par la prise de conscience du danger et l’augmentation des abonnés inquiets pendant la même période.
La baisse des alerte ARS en Septembre s’explique par la fin de la saison balnéaire et l’arrêt des analyses. Paradoxalement les proliférations étaient au plus fort sur tout le territoire.
Certain plan d’eau autre que baignade et sans obligations d’analyses ont fait l’objet de décision de fermeture
constant et de signalement cohérent par des communes et élus responsables représentant jusqu’à 24% des alertes en septembre.
Pour l’ensemble de l’année 2020, les signalements par les Agences régionales en charge de la santé n’ont représentés que 43% des alertes contre 41% des citoyens et 16% d’élus locaux hors eau de baignade.
Faits marquant:
Alors qu'en 2020, les signalements par les Agences régionales en charge de la santé représentaient 43% des alertes contre 41% pour les citoyens (16% pour les élus locaux hors eau de baignade), en 2021 les signalements des agences régionales de santé se sont absentés, grâce aux nouvelles recommandations, pour chuter à 8%.
Il est estimé que ses nouvelles recommandations ont permises la continuité d"activité d'environ 70 plans d'eau, malgré des contaminations et des seuils inquiétant.
Les Pays de la Loire sont principalement concernées par cette situation avec zéro alerte ARS. Paradoxalement à une inquiétante explosion des blooms de cyanobactéries.
En 2022 les nouvelles recommandations seront applicable à tout le territoire.
La répartition des alertes démontre l’importance du rôle des citoyens et la nécessité de lancer des alertes au plus tôt dans la saison.
Celle-ci ne représente qu’un faible pourcentage des plans d’eau atteint et empêche les citoyens d’avoir une vraie connaissance de la situation nationale, d’où l’importance d’intensifier la mobilisation.
Une année pourtant pluvieuse avec l'absence de période caniculaire qui, selon certain scientifique, n'est pas favorable aux épisodes de proliférations des cyanobactéries.
la page cyanobactéries alerte (FB) a enregistré 110 alertes citoyennes, soit seulement 13 de moins qu'en 2020.
Si effectivement les conditions météorologique ont profité à certaine région, tout à l'inverse, elles n'ont eu aucun impact sur la progression des proliférations dans d'autres régions.
Pour l'exemple, en pays de Loire les alertes citoyennes ont triplés et les alertes des communes (hors eau de baignade) ont progressé.