Cyanobactéries: Bègles Plage 33130, toxique pour toute l'année et scandale?

21/02/2024

Cyanobactéries: Bègles Plage 33130, toxique pour toute l'année et scandale?

Le maire de Bégles 33130 accumule irrationnellement la tromperie. 

Trop simple d'établir une procédure non contraignante de prévention du risque profitable à chaque type de population et à l'image de la ville. Faut il encore comprendre les cyanobactéries et les objectifs à atteindre.

Au finale  interdiction de pêche mais autorisés à manger le poisson et un chien qui en est potentiellement DCD. 

A l appui d'expert scientifique des éléments de langages visant à minimiser les risques.

"Non dangereux" "des analyses en cours" "Des zones spécifiques" "Un peu de toxine" "juste par endroit" "Vigilance" 

 

Le 16 janvier un groupe Facebook publie une alerte : 

Le 19 janvier la ville publie une information : 

 

 

Fautes pénales exposant à un risque de santé publique: 

1- Carence de signalisation et d’information susceptibles de prévenir les effets d’un risque naturel le 16/01/2024 

2- Carence de signalisation et d’information susceptibles de prévenir les effets d’un risque naturel le 19/01/2024

3- Incitation du public à ne pas prendre le danger à sa juste mesure par un discours général minimisant ou excluant un risque contraire à ses fonctions de représentant de l'état et de protection des populations.

 

 

Désinformations: 

1-Aucun danger ? Tout au contraire il y a danger puisque l'intoxication peut être par ingestion d’eau, mais aussi par inhalation de projection ou de toxines en suspension, par contact cutanée,....  avec un degré d’exposition qui dépendra donc de chaque type de population (Enfant jouant au bord de l'eau, pêcheur, promeneur, animaux,..) avec un empoisonnement qui peut être chronique à faible dose ou aigüe de courte durée et provoquant des atteintes hépatiques, promotion de cancers du foie, des intestins ou de la peau, des atteintes de l’appareil reproducteur mal, des atteintes rénales, augmentation des bronchopneumonies, des nécroses, … voir l’arrêt cardio-respiratoire ou l’hémorragie interne selon les toxines.  

 

2- La couleur bleue à quelques endroits révèle une forte concentration de cyanobactéries? La couleur bleue révèle une pigmentation dominante et fait suite à la remonté en surface de l'eau des cyanobactéries en fin de cycle (la mort, la lyse). Pendant cette phase le principale des toxines sont libérés à l'extérieur des cellules et présente un risque particulier (aérosol) même en l'absence de consommation d'eau. Quand à la concentration de cyanobactéries elle peut être tout aussi dense  à certain niveau de la colonne d'eau. 

 

3- Phénomène naturel accentué par des éléments extérieurs comme la température, les intempéries, le vent?

Les proliférations de cyanobactéries sont l'unique conséquences d'une pollution déjà présente des eaux de surfaces aux phosphates. C'est donc l'abondance de nourriture de phosphate qui permet les blooms et non un phénomène naturel.

Sauf à considérer qu'un feu de forêt est un phénomène naturel.  

En aucun cas les vents peuvent accentuer le développement de cyanobactéries, cependant ils participent aux déplacements et accumulations des cyanos visibles en dépôt de surface. Les intempéries participent effectivement à la pollution de l'eau par lessivage des sols agricoles au cumul des années antérieur. En l'absence d'épandage d'engrais phosphate cet hivers rien n'accuse les dernières pluies. 

Température 10° (sans commentaire). 

 

 4-Déconseille de pêcher à proximité de ces zones?   Ce qui indique explicitement qu'aucun risque existe dans la colonne d'eau en s’éloignant de ces zones . Hors les toxines sont diffusent dans l'eau et les proliférations présentent dans la colonne d'eau sont non visible en surface. 

 

Le 21/02/2024 à 08H59 l'alerte du DC d'un chien attire notre attention sur la communication de la Ville et décidons d'envoyer un message au maire de Bègles.  

 

 

 

Le 21/02/2024 la mairie de Bégles met à jour son site internet avec un message d'information et d'alerte qu'il diffusera sous différent post à 12h55 ( Le notre et du groupe de bégles)  

 

 

   

 

1 Désinformation: 

1-La Ville de Bègles a été alerté le 6 Février 2024 d'une possible pollution des eaux du lac?

Ce qui est faux, la Ville ayant publié sur sa page Facebook le 19 janvier 2024: "Le saviez vous" la couleur bleue constatée sur le lac de Bègles révèle une forte concentration de cyanobactéries.  

 

1 Fautes pénales exposant à un risque de santé publique: 

1- Carence de signalisation et d’information susceptibles de prévenir les effets d’un risque naturel du 16/01/2024 au 21/02/2024. 

 

 

 Affirmations contraires à la connaissance scientifique

 

-L'affirmation selon laquelle la zone de dangerosité serait ciblé et se limiterait aux dépôts en surface est mensongère.

-L'affirmation selon laquelle la présence en cyanotoxine en nombre limité et localisé est mensongère. 

Explication: 

1-Il n'existe aucune technique scientifique permettant de quantifier le nombre de toxines provoquées par le dépôt de surface puisque ce sont majoritairement des cellules en fin de cycle(la mort) qui libèrent les toxines par aérosol pour une partie et diffuse dans l'eau pour l'autre. 

2- Il n'existe aucune technique scientifique permettant de connaitre la situation générale du plan d'eau au regard du dénombrement cellulaires des cyanotoxines ou des toxines qui nécessiterait une cinquantaine de prélèvements et une cinquantaine d'analyses.

 3- Le danger ne se situe pas uniquement au dépôt en surface visible mais bien dans la colonne d'eau et invisible. D'une part la présence de cyanotoxines en plein cycle est sous l'eau et d'autre part certaines toxines sont libérées et éparpillées dans l'eau pendant la croissance. C'est Toxines ne sont pas comptabilisés. Pire encore puisque dans les échantillons naturels et a l’obscurité, les microcystines (invisible) peuvent persister plusieurs mois, voir des années, et à la lumiere on observe 90 % de dégradation en 2 a 6 semaines  (Sivonen & Jones 1999).

4- Les toxines sont toujours invisibles ( ne pas confondre toxine et cyanobactéries). 

 

A savoir pour le prélèvement de l'eau et l'analyse que ; 

1-    La présence en nombre cellulaire des cyanobactéries et la concentration en toxines ne sont pas hétérogène dans toute la masse d’eau.  
2-    Quelques heures à quelques jours suffisent pour que les cyanobactéries prolifèrent ou envahissent un plan d’eau
3-    La production de toxines peut être extrêmement rapides et augmenter par un facteur de six à l’intérieur d’une période de 36 heures. 
4-    Les conditions métrologique (Vent, lumière, ...) ou les remous des activités récréatives peuvent modifier le positionnement des cyanobactéries sur une même journée. 

 

Dés lors: 
1-    L’échantillon d’eau n’est pas représentatif de la situation sur l’ensemble du plan d’eau (aléatoire)
2-    Le résultat d’analyse ne permet pas d’avoir connaissance en temps réelle de   la situation générale d’un plan d’eau au regard de sa toxicité (Délai d'obtention des résultats).

 

Exception étant faite pour l eau de baignade sous deux conditions et protocole ANSES: Qu'elle soit délimité et qu'une surveillance quotidienne de la qualité de l'eau soit réalisé pour palier aux problématiques ci-dessus. 

 

 

 

 

Pose du panneau d'affichage non conforme 

 

 

Un sérieux doute sur la date de la pose des panneaux (Ou renouvellement)

 

 

 

 

 

 

Absence de prévention sur la consommation de poisson

 

 

A minima : Recommandations générales d’étêter et d’éviscérer les poissons avant consommation                (ou avant congélation) et de ne pas consommer entiers les petits poissons (fritures)

 

Recommandation ANSES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pièce jointe 1

Pièce jointe 2

 

Pièce jointe 3